« Victime d’une malédiction », une touriste rend des artefacts volés à Pompéi
Une touriste canadienne a rendu des artefacts qu'elle avait volé il y a quinze ans sur le site des ruines de Pompéi, en Italie, alors qu'elle était âgée d'une vingtaine d'années. Selon elle, ces objets sont maudits et lui ont porté le mauvais -il.
Publié : 16 octobre 2020 à 11h28 par Arnaud Joly
C'est via un courrier que la jeune femme a envoyé les artefacts - deux pièces de mosaïque, des fragments d'amphore et une pièce de céramique - à un agent de voyage de Pompei. Un colis accompagné d'une lettre de confession, dans laquelle celle qui se présente sous le nom de «Nicole» détaille les raisons qui l'ont poussée à agir ainsi.
«S'il vous plaît, reprenez-les, ils apportent la malchance», écrit Nicole. Elle explique que, depuis son méfait, elle a été victime de deux cancers du sein et a souffert de graves difficultés économiques.
Affirmant avoir volé les objets à l'époque car elle souhaitait posséder un «morceau d'Histoire», que «personne d'autre ne pouvait avoir», elle estime que ces derniers ont «tellement d'énergie négative, liée à cette terre de destruction».
Et le paquet reçu par l'agent de voyage contenait également une autre lettre de confession d'un couple canadien, ainsi que des pierres volées par ce dernier en 2005. «Nous les avons prises sans penser à la douleur et à la souffrance que ces pauvres âmes ont vécu lors de l'éruption du Vésuve et de leur terrible mort, écrit le couple. Nous sommes désolés, pardonnez nous d'avoir fait ce terrible choix. Que leurs âmes restent en paix.» Ils ne précisent pas en revanche s'ils ont vécu une malédiction similaire à celle de Nicole.
L'ancienne ville de Pompei avait été détruite par l'éruption du Vésuve en l'an 79 de notre ère, et recouverte par la lave et les cendres. Elle n'avait été redécouverte qu'au XVIe siècle.
Le site archéologique est désormais l'un des lieux touristiques les plus visités d'Italie.