Prolongation du chômage partiel dans l’hôtellerie et la restauration
Après la mesure de fermeture imposée des restaurants et des bars en Guadeloupe et à Marseille. Le gouvernement a reçu les représentants des professionnels du secteur de la restauration et de l'hôtellerie. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie a annoncé une prolongation du chômage partiel pour ce secteur d'activité, ainsi qu'un possible déplafonnement du fonds de solidarité.
Publié : 30 septembre 2020 à 10h19 par Arnaud Joly
Depuis dimanche soir, en Guadeloupe et à Marseille, les restaurants et des bars ont dû fermer leurs portes. Des mesures drastiques qui inquiètent les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration qui craignent pour leur situation économique. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a donc rencontré ce mardi les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie avant de détailler les mesures qui allaient être mises en place pour accompagner ce secteur d'activité menacé de mort économique par la crise sanitaire.
C'est ainsi qu'a été annoncée la prolongation du chômage partiel à 100% jusqu'à la fin de l'année pour le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des bars. L'indemnisation sera relevée à 100%, alors qu'elle n'était qu'à 84% du salaire, et ce jusqu'au 31 décembre de cette année.
Bercy a précisé que cette mesure concerne les entreprises du secteur "sous le coût d'une fermeture administrative, ce qui est le cas en Guadeloupe et à Marseille, celles qui connaissent des restrictions d'ouverture comme dans 11 autres départements; ou qui fonctionnent normalement" dans les autres régions, sans qu'elles aient à justifier d'une baisse du chiffre d'affaires.
Matignon chiffre cette prolongation du dispositif "de l'ordre d'une centaine de millions d'euros d'ici à la fin de l'année", sous réserve de l'évolution de la situation.
Enfin, "le montant du fonds de solidarité pourra fluctuer de 1 500 euros jusqu'à 10 000 euros", a détaillé Bruno Lemaire. Le déplafonnement du fonds de solidarité "permettra de prendre en charge la perte de chiffre d'affaires pour les restaurateurs, ou pour les patrons de bars.