L’ONF appelle à la prudence dans les forêts pour ne pas effrayer les animaux sauvages et leurs petits
Pendant le confinement, les animaux sauvages ont profité du calme pour donner naissance à leurs petits. Pour les protéger, l'ONF appelle à la prudence dans les forêts et demande aux promeneurs de tenir leurs chiens en laisse.
18 mai 2020 à 11h57 par Arnaud Joly
En deux mois, les forêts ont retrouvé leur calme naturel. Aucune activité humaine n’est venue troubler le bien-être des espèces sauvages, qui ont peu à peu refait leur apparition. Le confinement a été mis en place au printemps, ce qui coïncide avec le pic de naissance des aniamux. Pour protéger les nouveau-nés, l’Office National des Forêts souhaite que le clame perdure pendant le déconfinement.
« Ce qui était épatent, c’était le calme, l’absence de bruits parasites comme les véhicules ou les avions. Cela nous a permis d’entendre les oiseaux et les batraciens », explique Anthony Jeanneau, technicien forestier territorial. De nombreux animaux sont apparus comme des chevreuils et des renards. J’ai vu des animaux en pleine journée comme je n’en avais jamais vu depuis que je suis ici », continue le forestier.
Suite au déconfinement, l’ONF craint une sur-fréquentation des forêts, qui pourrait perturber les animaux. Leurs nouveau-nés sont habitués au calme et n’ont jamais vécu avec la présence de l’homme, ils ne doivent pas être chamboulés afin de pouvoir survivre. Raison de plus pour faire attention à respecter le bien-être des animaux.
Pour se faire l’ONF rappelle une règle primordiale pour la survie des petits : du 15 avril au 30 juin, tous les chiens devront être tenus en laisse. « Un chien en liberté peut renifler et dénicher une portée ou un jeune animal. Par sa seule présence, il peut les menacer de mort », explique Mickaël Ricordel, chef de projet à l’ONF. De nombreuses espèces vivent ou mettent bas sur le sol, cette mesure est donc primordiale pour garantir la survie des nouveau-nés.