L’air est devenu plus respirable sur la Martinique depuis le confinement
La qualité de l'air est excellente sur la Martinique pour Madininair. L'organisme a publié, lundi 27 avril 2020. Le taux de polluants atmosphériques a chuté en raison du confinement lié au coronavirus. Il y a moins de dioxyde d'azote, avec la baisse de la circulation automobile.
6 mai 2020 à 10h38 par Arnaud Joly
Les concentrations des polluants, principalement ceux d’origine automobile, sont en baisse. Selon l’organisme qui contrôle la qualité de l’air sur la Martinique, l'indice est très bon.
À titre d'exemple, le lundi 27 avril 2020, Madininair a enregistré, un indice de 2 (air très bon) sur l’agglomération de Fort-de-France, le Lamentin et Schœlcher. D'une manière générale c'est toute l'ile qui est concernée par cet impact positif de la qualité de l'air.
Depuis le début du confinement, Madininair dans son étude publiée (hier soir, lundi 27 avril 2020), l'organisme observe une diminution des concentrations en oxydes d’azote (NOx et NO2), qui sont issus majoritairement de la combustion automobile.
La baisse du trafic routier liée au confinement a donc un impact visible. À titre d'exemple sur les oxydes d’azote, une baisse des concentrations de 79% est observée sur les stations de mesures de fond urbain.
La diminution des concentrations est particulièrement remarquable sur les stations de surveillance de la qualité de l’air dites "trafic".
L’année dernière, sur la même période, la station qui gère le trafic "Fort-de-France, Concorde" située à l’entrée du tunnel de la Rocade enregistrait une concentration moyenne en oxydes d’azote (NOx) de 110,1µg/m3, contre 40,7µg/m3 durant cette période de confinement 2020.
Sur cette station, le profil journalier des concentrations se rapproche désormais tous les jours d’une situation de type "week-end".
Avec le confinement, l’exposition des riverains des grands axes routiers de notre territoire est ainsi descendue à des niveaux globalement inférieurs à ceux d’un dimanche habituel.
Baisse relativement significative au niveau des concentrations en particules fines par rapport aux années précédentes à la même période. Madininair a relevé sur ses stations de mesures dites urbaines, les concentrations moyennes les plus basses jamais enregistrées sur cette période de mars-avril, depuis le début de ses mesures en 2001. Par rapport à 2019, il est observé une diminution des concentrations en particules fines de 8% entre le 17 mars et le 24 avril.