Ile-de-France : les deux attestations pour emprunter les transports aux heures de pointe
La préfecture a mis en ligne sur son site l'attestation employeur pour les salariés et l'auto-attestation pour motif impérieux.
Publié : 18 mai 2020 à 11h57 par Arnaud Joly
Après le temps de la prévention, bientôt le temps de la sanction. En Ile-de-France, il faut à partir de ce mercredi être muni d’une attestation de son employeur, ou avoir « un motif impérieux » de se déplacer, pour prendre les transports en commun en semaine entre 6h30 et 9h30 puis entre 16h et 19h. A défaut, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros.
La préfecture de la région Ile-de-France a mis en ligne mardi deux attestations définitives téléchargeables sur son site Internet : celle de l’employeur pour les salariés et l’auto-attestation pour motifs impérieux dérogatoires.
#Déconfinement
— L'État en Île-de-France (@Prefet75_IDF) May 12, 2020
Retrouvez les 2 attestations définitives pour emprunter les transports en commun franciliens en heures de pointe
- 1 attestation employeur pour les salariés
- 1 auto-attestation pour motif impérieux
CP : https://t.co/KqC6iRWkvB
Article : https://t.co/n8ZErDBmgF pic.twitter.com/iQGh1Jb9X0
Pour les salariés, l’attestation employeur doit indiquer pour chacun les tranches d’horaires d’arrivée et de départ de son lieu de travail.
Concernant l’auto-attestation pour motif impérieux, sept motifs dérogatoires sont possibles, précise la préfecture, notamment des « déplacements pour motif familial impérieux » ou des « déplacements pour consultations et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile ».
« Les 11, 12 et 13 mai, les contrôles de ces justificatifs sont effectués à titre pédagogique, afin de permettre l’appropriation de ces nouvelles règles par les usagers des transports et les employeurs », précise la préfecture de la région Ile-de-France. « Après trois jours de contrôles pédagogiques, tout usager des transports en heures e pointe devra pouvoir, à partir du 14 mai, présenter l’une ou l’autre des attestations aux agents de contrôle » ajoute la préfecture, rappelant également que le non-port du masque dans les transports en commun est elle aussi passible d’une contravention de 135 euros.