Après une bourse, Paille lance une fondation

En 2017, la Bourse Paille d’un montant de 10 000 euros a permis à une jeune étudiante martiniquaise de financer ses études.

Cette année elle sera dédiée à un entrepreneur martiniquais, qui développe « un projet innovant et profitable à la Martinique ».

Une cagnotte a été mise en ligne sur la plateforme de financement participatif Leetchi.com (https://www.leetchi.com/c/la-fondation-paille-boursepaille2020), pour le financement de cette bourse et pour d’autres projets à venir. La bourse bénéficie aussi d’autres apports, tels que celui de la marque de tee-shirts « NWE » (New World Era) qui reversera directement à la fondation la totalité des gains d’une vente de tee-shirts. La porte est également ouverte à tous ceux qui souhaiteraient contribuer à cette action. « L’idée c’est de sortir de ce carcan qui consiste à dénoncer des injustices, des inégalités, le manque de solidarité… Mais que fait-on après ? ». Valérie Toto, l’attaché de presse de l’artiste, résume ainsi la motivation qui pousse  Paille à « mouiller son maillot » pour favoriser l’expression du génie martiniquais, enrayer la fuite des cerveaux, en somme pour « sauver le soldat Martinique ». L’artiste invite toutes les bonnes volontés, publiques comme privées, à le rejoindre dans cette dynamique de solidarité.

 Agir ou périr

« Je suis enseignant supérieur depuis 7 ans (9 ans maintenant). J'aime mon île et je ne peux pas rester loin d'elle plus de 10 jours. J'ai envie de participer au développement de la Martinique, à l'attractivité de mon territoire et j'ai envie d'accompagner, aider un jeune dans ses projets », indiquait l'artiste lors du lancement de la bourse en 2017 .

La Fondation Paille elle, devrait par la suite accompagner des projets de plus grandes envergures et pour un plus large public. Si ses contours restent à affiner, la philosophie de base consiste toujours à s’investir, « pour les Martiniquais et par les Martiniquais ».

« L’idée c'est de montrer à ces personnes qui ont peut-être le bras plus long que nous, ces gens qui ont peut-être plus les moyens de faire bouger les choses, que derrière le gars bizarre avec le chapeau, derrière la chanson un peu violente (Bloodclaat), il y a des centaines de Martiniquais, des centaines d’Antillais on l’espère, qui ont envie de mouiller le maillot », affirme Yoni Alpha, alias Paille, cet artiste qui considère que l’inaction est notre plus grande faiblesse.

Pour devenir bénévole de l'association  Very Red Ties, écrire à : lafondationpaille@gmail.com