Un chat désigné personnalité de l’année en Nouvelle-Zélande ?

L'animal pourrait bien remporter le prix au détriment de la très populaire Premier ministre Jacinda Ardern et du directeur général de la Santé du pays.

21 août 2020 à 9h52 par Arnaud Joly

Car il faut dire qu’en Nouvelle-Zélande, Mittens, un chat de race Angora turc, est devenu une véritable star. Il s’est fait connaître en 2018 à Wellington. Comment ? Tout simplement en errant dans de nombreux quartiers de la ville, comme l’université, le bureau de poste ou encore une église.


Des habitants, inquiets, amenaient régulièrement le chat au poste de police pour retrouver ses propriétaires. Mais un jour, un employé de la SPCA, équivalent de notre SPA en France, a créé une page Facebook pour expliquer aux habitants que Mittens était en fait un chat errant qui n’avait pas besoin d’être sauvé. Qu'il était simplement aventureux. 


LE PREMIER FÉLIN LAURÉAT ?


Depuis, la page Facebook a atteint plus de 50.000 abonnés, les habitants de Wellington et d’autres villes néo-zélandaises se prenant d’affection pour l’animal et son quotidien. Les gens se prennent en photo avec lui quand ils le croisent dans la rue. Ce qu’a fait Brian McDomhnaill, un habitant, accompagné du message : «J'ai manqué mon bus pour aller au travail, donc je serai un peu en retard aujourd'hui. Mais j'ai une bonne raison.»



I missed my bus to work, so I'll be a little late in today. But I've got a good reason #Mittens #Wellington #HailTheKing pic.twitter.com/ZJn9P64KFf


— Brían McDomhnaill (@Xaphriel) February 26, 2020




De quoi faire de l’ombre à la Première ministre Jacinda Ardern, également nommée pour le prix de «personnalité de l’année», et très populaire notamment pour sa gestion de la crise du coronavirus. Le docteur Ashley Blommfield, directeur général de la Santé, reconnu pour toujours être imperturbable lors de ses conférences de presse quotidiennes, est lui aussi dans la course. 


Et il est donné favori pour la prestigieuse récompense. Selon quelques indiscrétions, beaucoup de votes se seraient portés vers lui. La célèbre écrivaine néo-zélandaise Anna Connell ne tarit pas d’éloges sur Bloomfield : «Je pense qu'il incarne quelque chose d'assez sain ; il n'est pas politique, il est neutre. C'est un type de gars très séduisant. Il est très calme, et il est très mesuré - et il a de très beaux cheveux.»