Tabac, allocations chômage, gaz, frontières… tour ce qui change ce 1er juillet
Légère revalorisation des allocations chômage, tout aussi légère baisse des tarifs du gaz⬦ De nombreux changements se mettent en place ce mercredi.
Publié : 1er juillet 2020 à 14h51 par Arnaud Joly
Tabac
Crédit : Le Parisien
Le 1er juillet pour certains est le signe que les vacances arrivent à grands pas. Ce début du mois amène d’autres bonnes nouvelles mais aussi son lot de mauvaises. Voici tout ce qui change à partir de ce mercredi.
Revalorisation de l'allocation chômage
Les allocations chômage sont revalorisées de 0,4 %. Cette légère hausse, qui succède à celle déjà limitée à 0,7 % en 2019, concerne 92 % des demandeurs d'emploi indemnisés par l'assurance chômage au 1er juillet, soit environ 3 millions de personnes.
L'allocation minimale passe à 29,38 euros par jour, contre 29,26 euros actuellement. La partie fixe de l'allocation passe à 12,05 euros par jour indemnisé contre 12 euros actuellement. Elle s'ajoute à la partie proportionnelle de l'allocation qui équivaut à 40,4 % de l'ancien salaire (le salaire journalier de référence).
L'augmentation des salaires journaliers de référence concerne quant à elle seulement les allocataires indemnisés depuis plus de 6 mois, soit environ 2,4 millions de personnes. Pour environ 470 000 allocataires, seule la revalorisation de la partie fixe s'applique.
Chômage partiel
Un nouveau dispositif de chômage partiel a été présenté il y a quelques jours aux syndicats de salariés et patronaux. Un peu moins généreux que le système actuel, mais sans limite de durée, il se divise désormais en deux parties. La première concerne l'activité partielle de longue durée (au moins six mois). C'est elle qui prend effet à partir de ce mercredi.
Pour être validé et bénéficier des aides publiques, ce recours au chômage partiel de longue durée devra faire l'objet d'un accord d'entreprise ou de branche qui précisera l'engagement en matière de maintien des effectifs, et le volume maximal d'heures susceptibles d'être chômées, sans pouvoir dépasser 40 % du temps de travail des salariés concernés. Ceux-ci percevaient jusque-là 84 % du salaire net, avec un plancher au smic à 100 %, ils toucheront demain la même chose mais avec un plafond à partir de 4,5 smic. Ces accords d'une durée de six mois sont renouvelables pendant deux ans
La seconde partie modifiera les conditions du chômage partiel classique à partir du 1er octobre. Les salariés en chômage partiel classique ne seront plus indemnisés qu'à hauteur de 72 % du salaire net (au lieu de 84 %).
Prix du tabac
Le prix de certaines cigarettes continue de grimper, d'autres baissent légèrement. Des marques voient le prix du paquet de 20 unités passer à 9,50 euros ou 9,60 euros, comme l'indiquait un arrêté publié au Journal officiel du 12 juin 2020. Toutes ne sont pas concernées. Les Marlboro par exemple ne changent pas de tarif, contrairement au paquet Camel Shift (+ 20 centimes, 9,80 euros) ou encore aux Fortuna Rouge, News 100 % Tabac (+ 10 centimes, 9,50 euros). La hausse est aussi de 10 centimes pour les News Classic Blue, Green ou Red.
Bonne nouvelle pour d'autres consommateurs, des références perdent quelques centimes. Le détail est à retrouver sur le site de la Direction générale des Douanes et droits indirects.
Prix du gaz
Ils avaient diminué de 2,8 % en juin. Dès ce mercredi, les prix du gaz baissent cette fois de 0,3 %.
Si le mode de calcul classique avait été appliqué, la baisse aurait dû être plus forte, de 5,1 % en moyenne. Mais pour éviter une remontée trop brutale des tarifs, le gouvernement a décidé de lisser sur plusieurs mois la baisse des prix.
Frontières
L'Union européenne rouvre ses frontières et celles l'espace Schengen aux voyageurs de quinze pays jugés assez sûrs face à la pandémie de coronavirus.
L'Algérie, l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l'Uruguay ont été jugés assez sûrs pour figurer dans cette liste. La Chine en fait partie à condition qu'elle admette sur son sol les visiteurs venant de l'Union européenne (UE), ce qui n'est actuellement le cas que de façon limitée. Les Etats-Unis, eux, sont exclus de cette liste.