Les fêtes privées, mariages comme soirées étudiantes, interdites partout en France

La fête est finie. Jean Castex, accompagné de plusieurs ministres, a détaillé ce jeudi 15 octobre les mesures accompagnant le couvre-feu décrété par Emmanuel Macron la veille. Une mesure qui touche la région �}le-de-France et huit grandes métropoles à travers le territoire et qui vise à juguler la reprise de l'épidémie de coronavirus.

16 octobre 2020 à 11h05 par Arnaud Joly

Crédit : AFP

Mais ce n’est pas tout. Le Premier ministre a expliqué que toutes les fêtes privées seront désormais interdites partout en France, en “zone couvre-feu”, ou non. 


“Toutes les fêtes privées, comme les mariages ou les soirées étudiantes, qui se tiennent dans des salles des fêtes, dans des salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public seront interdites” sur l’ensemble du territoire, a ainsi expliqué Jean Castex. La mesure ne s’appliquait jusqu’alors que dans les seules zones en niveau d’alerte maximale.


Protocole renforcé dans les restaurants


Par ailleurs, le protocole dans les restaurants va être renforcé partout. “Tous les restaurants de France appliqueront le protocole sanitaire qui a été récemment renforcé et prévoit notamment la limitation à six du nombre de clients par table” ainsi que “l’enregistrement du nom des clients pour faciliter le ‘contact tracing’”, a ajouté le chef du gouvernement. 


La veille, Emmanuel Macron appelait les Français à respecter “la règle des six”, également dans la sphère privée.


“Au maximum pour notre vie personnelle, il faut que l’on fasse cela. Si on est une famille de six, sept, neuf, dix, évidemment on continue à avoir une vie familiale normale (...) mais on essaie, quand on invite des amis de ne pas être plus de six à table et on essaie de ne pas se regrouper à plus de six”, expliquait le chef de l’État, expliquant que cette règle allait “aider” à freiner l’épidémie de coronavirus. 


Par ailleurs, le chef du gouvernement a annoncé que les lieux qui accueillent du public devront respecter la règle du “un siège sur deux”.