Coronavirus : Une île paradisiaque réservée aux touristes testés positifs

Seuls les touristes ayant déjà contracté la Covid-19 pourront débarquer sur la populaire île de Fernando de Noronha au Brésil.

Publié : 31 août 2020 à 13h36 par Arnaud Joly

Crédit : AFP

Fermée il y a cinq mois en raison de l’épidémie liée au Covid-19, l’île paradisiaque de Fernando de Noronha, au large du Brésil, a décidé, par mesure de sécurité, de réserver son accès aux touristes ayant déjà attrapé le nouveau coronavirus. Les autorités de l’île ont annoncé, jeudi, sur leur compte Instagram cette mesure, destinée à « garantir la protection de tout le monde ». « Dans un premier temps, seuls les touristes ayant eu le Covid-19 seront autorisés à débarquer », prévient le message.


Réputée pour ses plages sauvages et ces boutiques luxueuses, cette île volcanique de 3.000 habitants est très prisée de la jet-set brésilienne, mais aussi étrangère. Les visiteurs, qui doivent d’habitude seulement s’acquitter à leur arrivée d’une taxe destinée à la conservation de l’environnement, seront désormais invités à partir du 1er septembre à présenter de surcroît les résultats de tests prouvant qu’ils ont été contaminés par la maladie dans le passé.


Un bracelet d’identification


Les touristes admis sur l’île se verront remettre un bracelet d’identification et ne pourront déambuler à leur guise qu’après avoir respecté une période de quarantaine ou avoir été déclarés cette fois négatifs au coronavirus après un nouveau test. « Nous sommes en train de rouvrir de manière responsable, avec prudence et sans précipitation, a justifié Guilherme Rocha, l’administrateur de l’archipel dont dépend l’île de Fernando de Noronha. La précipitation est l’ennemie de la vie, nous ne pouvons pas tout faire à la fois ».


Fernando de Noronha avait fermé ses portes le 21 mars face à la propagation de l’épidémie qui a explosé au Brésil, le premier pays d’Amérique latine touché par le Covid-19 et le second dans le monde, après les Etats-Unis, avec près de 3,8 millions de cas et 120.000 décès.